LA CURIOSITÉ D'UN PRINCE
Le destin du cabinet ethnographique du comte d’Artois
À l’origine, il y a l’ambition et la curiosité d’un prince, Charles-Philippe de France, comte d’Artois (1757-1836), frère cadet du roi Louis XVI et futur Charles X. Par sa volonté, une formidable collection d’objets du monde entier a été rassemblée. À la Révolution, ce cabinet de curiosités est confisqué et intègre le patrimoine national. Il est alors transféré au château de Versailles, mêlé à d’autres saisies révolutionnaires, puis installé sous le Premier Empire dans l’ancien hôtel des Affaires étrangères et de la Marine à Versailles où siège la bibliothèque municipale nouvellement créée. Le fonds continue à s’enrichir de dons au XIXe siècle, jusqu’à son départ pour Paris en 1933 : plus de 500 objets d’Asie, d’Afrique, d’Océanie et des Amériques sont aujourd’hui conservés au musée du quai Branly - Jacques Chirac, une quinzaine seulement demeurant à la bibliothèque municipale de Versailles. La renommée mondiale de cet ensemble repose sur la présence en son sein de plusieurs dizaines d’objets datant de la période d’Ancien Régime, dont la plupart comptent parmi les plus anciens conservés au monde. Ils sont issus des cabinets de curiosités constitués aux XVIIe et XVIIIe siècles par des aristocrates, des congrégations religieuses, des savants et des amateurs, ainsi que par la maison de France. L’exposition retrace le parcours exceptionnel de cette collection à travers le temps, en suivant les jalons de la construction des musées français au XIXe siècle. Revenant sur le premier Empire colonial français, l’histoire de l’exploration et du collectionnisme, et celle du regard porté sur l’Autre, elle nous ouvre aux enjeux contemporains de ces objets du passé.
Une histoire des collections royales
Le musée du quai Branly - Jacques Chirac a lancé un projet de recherche sur les collections royales d’Amérique du Nord disséminées dans plusieurs établissements français. L’institution parisienne conserve plus de 250 pièces qui proviennent des territoires actuels du Canada et des États-Unis et qui furent collectées entre 1650 et 1850, constituant ainsi un corpus exceptionnel pour la connaissance des nations autochtones et de leurs relations avec les Européens. Cette recherche, impliquant divers partenaires français et étrangers – dont la bibliothèque municipale de Versailles – associe l’étude historique des collections, leur analyse matérielle, les interventions de conservation restauration et la collaboration avec les partenaires amérindiens. Cette approche croisée vise à apporter un éclairage inédit sur la provenance et le contexte de collecte des pièces, la valeur et la fonction attribuées jadis et aujourd’hui par les communautés nord-américaines à ces différents objets et leur transmission aux générations futures. Pour la première fois dans une exposition en France, nous avons l’honneur d’accueillir la Choctaw Nation of Oklahoma. Cette grande nation autochtone du sud-est des États-Unis prend la parole pour partager avec le public son regard sur les collections issues de leur territoire d’origine et sa relation passée et présente avec les objets qui les composent, aujourd’hui conservés en France.
Exposition La curiosité d’un Prince - Le destin du cabinet ethnographique du comte d’Artois, de la Révolution à nos jours
Du 18 septembre au 11 décembre 2021
Bibliothèque Centrale - Galerie des Affaires Étrangères (5 rue de l'Indépendance américaine)
Production en partenariat scientifique avec le musée du quai Branly - Jacques Chirac, avec la participation exceptionnelle de la Choctaw Nation of Oklahoma et du Choctaw Cultural Center.
La naissance d'une collection princière
Entre 1785 et 1789, Charles-Philippe de France, comte d’Artois, acquiert divers fonds privés dans le but de constituer une bibliothèque et un cabinet de spécimens naturalistes et d’objets exotiques susceptibles de servir à l’éducation de ses fils, suivant une pratique répandue dans les familles royales et aristocratiques sous l’Ancien Régime. La garde en est confiée à Denis-Jacques Fayolle, ancien commis au Bureau des colonies d’Amérique et grand amateur de sciences naturelles. Considérablement enrichie, la collection est installée peu de temps avant la Révolution à Versailles, dans l’hôtel du marquis de Sérent, gouverneur des jeunes princes. Le cabinet est saisi en 1791 et son contenu inventorié l’année suivante par Fayolle : l’ensemble est d’une envergure impressionnante, comprenant 14 538 spécimens naturalistes issus en partie de sa collection personnelle, 362 pièces données comme« Habillements, armes et ustensiles des différents peuples de l’Asie, de l’Afrique et de l’Amérique », ainsi que 39 « divinités des mêmes peuples » et 300 médailles romaines. À ces naturalia ou spécimens d’histoire naturelle, et artificialia, créations humaines issues de contrées éloignées dans l’espace ou dans le temps, s’ajoutent les instruments de physique et de chimie.
Le goût de la collection dans l'empire colonial
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la quête de nouvelles routes commerciales et ressources par les puissances impériales européennes accélère l’exploration scientifique des contrées éloignées. La cartographie du monde doit permettre de dresser l’inventaire des voies navigables, des territoires à coloniser et des richesses à exploiter. L’Empire colonial français est d’une importance économique majeure pour le royaume : la Nouvelle-France fournit la morue et les pelleteries, les Antilles le sucre, le coton et le café, le Sénégal la main d’œuvre servile et l’ivoire, les Indes françaises les soieries et porcelaines asiatiques. Les relations commerciales, coloniales et culturelles variées entre Européens et peuples de par le monde entraînent l’arrivée en France d’objets de troc et de pièces insolites qui rejoignent les cabinets de curiosités de l’époque. À la fin du XVIIIe siècle, le cabinet du comte d’Artois est l’un des plus importants au monde. Il comprend les naturalia collectés à partir des années 1750 dans le monde entier par Denis-Jacques Fayolle grâce à ses fonctions et son réseau familial dans la Marine, auxquels s’ajoutent une variété d’exotica provenant des territoires alors explorés par les Français que l’amateur naturaliste, devenu conservateur du cabinet, acquiert pour le comte d’Artois entre 1785 et 1789. Issus des collections royales ou de fonds privés, ces objets sont des cadeaux diplomatiques offerts aux officiers et autres représentants du Roi ou des souvenirs rapportés par des militaires et des voyageurs qui informent les Européens sur la culture matérielle de populations lointaines encore mal connues. Fayolle s’occupe du classement et de la conservation de ces pièces fragiles, et veille, après l’émigration de Sérent et du comte d’Artois en 1789, à en préserver l’intégrité.
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De l'hôtel de Sérent au Muséum de Versailles
Quand la Révolution éclate en 1789, le cabinet du comte d’Artois se trouve à l’hôtel de Sérent, situé au n°8 de la rue des Réservoirs, à Versailles. Le château de Versailles qui le jouxte devient le dépôt des saisies de la Commission Temporaire des Arts chargée de superviser l’inventaire et la sauvegarde des objets d’art et du mobilier d’intérêt public dans le département de Seine-et-Oise. Ce dépôt est transformé en musée central des Arts en 1796, puis en musée spécial de l’École française en 1797, institution dédiée à la peinture et la sculpture nationales. Le marquis de Sérent ayant fui la France, son hôtel est mis sous scellés ; le cabinet du comte d’Artois reste inaccessible pendant trois ans et se détériore. Fayolle est désigné en 1793 pour en assurer la gestion : il s’installe à l’hôtel de Sérent et veille sur la collection dont il défend le caractère exceptionnel. En tant que commissaire-artiste chargé des confiscations dans le domaine de l’histoire naturelle, des antiquités, de la physique, de la chimie et de « tous les autres objets de Sciences et de curiosités » depuis 1789, il est chargé de sélectionner les naturalia et les objets ethnographiques présentant un intérêt pour l’éducation publique. Fayolle les fait entreposer dans le bâtiment dont il a la garde. Le fonds ainsi constitué est transféré entre 1795 et 1797 au château de Versailles et prend le nom de Cabinet d’histoire naturelle ou Muséum. Dissocié du musée de l’École française et toujours conservé par Fayolle, celui-ci est rattaché à l’École centrale de Versailles, consacrée à l’enseignement secondaire des garçons. Lorsque l’École ferme ses portes en 1803, pour laisser place au nouveau Lycée Hoche, la question de la destination des objets du Cabinet se pose : les instruments de physique et les naturalia sont transférés au Lycée, tandis que les objets ethnographiques rejoignent la bibliothèque municipale en 1806.
De Versailles à Paris
La collection ethnographique issue du cabinet d’Artois et des saisies révolutionnaires est peu valorisée dans la première moitié du XIXe siècle. C’est Joseph-Adrien Le Roi, nommé conservateur de la bibliothèque en 1845, qui ouvre la collection au public et en fait paraître le premier catalogue en 1869. Le Roi favorise l’émulation intellectuelle au sein du bâtiment, où siègent plusieurs sociétés savantes qui, grâce aux dons de leurs membres, contribuent à l’enrichissement du cabinet ethnographique. La collection s’accroît aussi d’objets rapportés de campagnes d’évangélisation, en Chine et en Océanie, ou encore des voyages de personnalités versaillaises liées au monde de la Marine, comme l’amiral Philippe-Victor Touchard. Cependant, la collection tombe peu à peu dans l’oubli et c’est finalement le musée d’Ethnographie du Trocadéro qui l'accueille en juillet 1933. Ce dépôt réalisé à la faveur de l’institution parisienne s’inscrit dans la politique d’enrichissement des fonds mise en œuvre par le directeur Paul Rivet et son adjoint Georges Henri Rivière, qui s’attellent à rassembler en un même lieu les objets extra-européens alors dispersés dans de nombreux établissements français. La réorganisation de l’institution conduit à l’inauguration du musée de l’Homme en 1938. Le dépôt versaillais y est conservé jusqu’en 2004, date de son transfert au musée du quai Branly - Jacques Chirac. Ainsi se clôt le long parcours institutionnel du cabinet du comte d’Artois, déployé sur plus de trois siècles. La collaboration engagée avec les communautés autochtones dont sont issus les objets marque une nouvelle étape dans la connaissance de cette collection. Cette participation est essentielle à l’intégration de nouveaux discours sur ces pièces et leur histoire, de nature éminemment polyphonique, ainsi qu’à la prise en compte de perspectives nouvelles tournées vers des enjeux contemporains.
Le cabinet de curiosités et d'objets d'art
Dans la seconde moitié du siècle, le « cabinet de curiosités et d’objets d’art » est installé au quatrième étage de la bibliothèque municipale. Une série de photographies sur plaques de verre, probablement réalisée à la demande du directeur Hirschauer dans les années 1920, témoigne de l’organisation de la collection en huit armoires en bois à portes vitrées. La disposition des pièces a changé depuis l’époque du comte d’Artois : le classement a laissé la place à une présentation qui mêle des objets de régions éloignées, sans indication claire sur leur provenance, ce qui explique aujourd’hui l’effort engagé par les musées et les communautés d’origine sur l’histoire de ces collections. Ce rare témoignage visuel a permis l’identification d’objets aujourd’hui disparus et une meilleure compréhension de l’évolution matérielle des pièces, dont l’état a parfois sensiblement changé depuis le début du XXe siècle.
Cette série de photographies sur plaques de verre serait issue d'une campagne de reproductions d'œuvres commandée dans les années 1920 au photographe Bessard par le conservateur Charles Hirschauer. Elle nous renseigne sur la présentation du cabinet ethnographique, ouvert au public dès la seconde moitié du XIXe siècle avant d'être intégré au musée Houdon situé au quatrième étage de la bibliothèque. Malgré des rapprochements approximatifs, la présentation des objets est pensée par grandes aires géographiques : « antiquités nord et sud-américaines », « antiquités nordaméricaines », « antiquités sud-américaines », « antiquités péruviennes », « habillement complet de chef peau-rouge », « objets de la Chine et de l’Amérique », « objets des Indes et de l’Amérique », « panoplie d’armes et d’instruments de pêches esquimaux ».
Choctaws et français : une relation historique
Halito! La Choctaw Nation of Oklahoma vous souhaite la bienvenue pour partager notre vision sur les relations que nous avons entretenues avec la France, du XVIIIe siècle à nos jours. Nous avons vécu depuis des temps immémoriaux, en tant que nation autochtone souveraine, sur nos territoires ancestraux du sud-est des actuels États-Unis. Cette collection ethnographique témoigne d’une période particulière de la longue histoire de nos relations diplomatiques avec d'autres nations, autochtones comme européennes. Elle montre comment nos ancêtres créaient des alliances politiques en échangeant des objets qui symbolisaient la reconnaissance mutuelle de la souveraineté des Choctaw et des Français.
Autrefois, nos ancêtres occupaient le lieu où tu demeures à présent et y venaient chasser ; ils vous l’ont cédé comme à des gens qui voulaient être leurs amis, à la suite de quoi vous leur avez promis une certaine quantité de marchandises, et l’écoulement du temps n’a pas aboli la continuation de ce don, et de l'amitié, qui, ayant régné entre nos ancêtres et les Français, règne encore entre vous et nous.
Discours des Choctaw à leurs alliés français (tiré des Relations de la Louisiane, récit anonyme du XVIIIe siècle, Newberry Library, Chicago)
À cette époque, les Choctaw constituaient diverses communautés matrilinéaires indépendantes les unes des autres. Nous avons offert à nos nouveaux voisins notre langue et notre nourriture, notre protection et nos savoirs sur nos terres ancestrales. Nos ancêtres s’unissaient parfois avec des familles françaises parle biais des mariages, qui sont à l’origine de noms de famille franco-choctaw contemporains. Si les Choctaw et les Français étaient de proches alliés dans la Louisiane française, l’intensité de ces relations variait d’une communauté choctaw à l’autre. La paix était difficile à établir et à maintenir dans un paysage politique tumultueux où les dirigeants choctaw et français tentaient d’assurer la sécurité et la prospérité de leur peuple. Malgré les immenses bouleversements survenus au XVIIIe siècle pour les Choctaw et les Français, nos nations conservent des souvenirs culturels et matériels de ce lien, ce dont témoigne cette exposition.
Les relations contemporaines entre les Choctaw et la France
En 2016, le Choctaw Nation of Oklahoma Tribal Historic Preservation Office contactait le musée du quai Branly - Jacques Chirac pour s’informer sur les collections nord-américaines qui y sont conservées : s’ouvrait alors un nouveau chapitre des relations entre Choctaw et Français. C’est le savoir, ainsi que les objets, qui sont aujourd’hui au cœur des échanges. À partir des collections du musée, nous avons pu observer et nous inspirer d’objets que notre peuple n’avait pas vus depuis plusieurs siècles. Dans certains cas, nous ne les connaissions qu’à travers les récits de voyageurs étrangers. Si la provenance de ces objets reste le plus souvent obscure, ces pièces offrent néanmoins un rare aperçu d'une période décisive de l'histoire des Choctaw. Dans le cadre de notre entreprise de récupération et de revitalisation de nos modes de vie traditionnels brisés par le colonialisme, nous nous tournons vers les objets choctaw, qui sont autant de sources de connaissances et de fenêtres ouvertes sur la vie de nos ancêtres. Nous découvrons non seulement les vêtements qu’ils portaient et leurs techniques de fabrication, mais nous apprenons aussi comment nos aïeux interagissaient avec l’environnement du territoire choctaw. Par l’étude des objets conservés dans cette collection et dans d’autres musées, les artistes choctaw retrouvent les savoir-faire de leurs ancêtres et créent de nouvelles œuvres qui les relient ainsi aux générations d’artistes qui les ont précédés. Certaines de ces créations sont présentées dans notre Centre Culturel Choctaw. Les pièces sélectionnées pour cette exposition constituent un petit échantillon des objets du musée que nous avons mis à contribution dans nos efforts de renouveau culturel. En parallèle, nous partageons avec les musées nos savoirs sur la manière dont nos ancêtres ont pu fabriquer et utiliser de tels objets et sur la manière de veiller sur eux.
L'avenir
Les cultures traditionnelles incarnent les expériences et les connaissances accumulées au fil des millénaires par de multiples générations. Pierre Le Moyne d’Iberville fut une figure influente des débuts de la Louisiane française. Dans une note de son journal datée de mars 1702, il rapporte avoir envoyé son frère examiner plusieurs sites de la région. Ce dernier en ramène des figurines en argile, prélevées dans « le lieu où sont le[s] dieux». Les tribus locales s’étonnent de cet acte sacrilège, resté impuni de la main de Dieu. Ces figurines ont été amenées en France mais leur trace a depuis été perdue. Ces objets étaient sacrés pour notre communauté. Leur vol et tant d’autres furent le résultat d’un manque de respect et d’un mépris pour la vision du monde des Choctaw de la part des puissances coloniales européennes. L’usurpation progressive de nos terres et de nos ressources a mis en péril presque tous les aspects de notre existence. La Choctaw Nation of Oklahoma a néanmoins fait preuve de résilience, et elle se reconstruit. Nous comptons aujourd’hui 200000 citoyens à travers le monde. Nous sommes le plus grand employeur de notre région et fournissons un large éventail de services à nos membres et à notre communauté. Un aspect essentiel de notre processus de reconstruction consiste à revitaliser les connaissances culturelles uniques développées par nos ancêtres. Comme nous l'avons fait avec le musée du quai Branly -Jacques Chirac, nous cherchons à établir des relations ouvertes et de collaboration avec des institutions du monde entier afin de renouer avec notre patrimoine, récupérer notre savoir ancestral et, en définitive, guérir le passé. Chaque année, nous naviguons avec un groupe de jeunes Choctaw jusqu’à Bottle Creek, le site d’où le frère d’Iberville a emporté ces objets sacrés. Ce retour à la case départ fait partie d'une expérience de visite immersive conçue pour préparer la prochaine génération de leaders culturels choctaw. Depuis l’ouverture du Centre Culturel Choctaw, le 23 juillet 2021, jusqu’à l'enseignement de la langue choctaw dans les écoles publiques, en passant par la revitalisation des arts traditionnels et la préservation des productions agricoles et des aliments traditionnels choctaw, nous nous efforçons de poursuivre notre chemin souverain au XXIe siècle et au-delà.
Afin de pallier la rareté des représentations de vêtements choctaw de la première moitié du XVIIIe siècle, notre Historic Preservation Office fait régulièrement appel à des artistes choctaw pour qu’ils donnent vie aux récits et dessins des premiers chroniqueurs européens. Conformément aux sources du XVIIIe siècle, l’homme est vêtu d’une peau de bison peinte, ainsi que d’un pagne et de jambières, tandis que la figure féminine porte une cape en plumes de dinde et une jupe en fibres végétales, des colliers en perles de coquillage et une hotte de portage. Les tatouages symbolisent l’identité et l’appartenance de leurs porteurs à une communauté particulière.
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Exposition La curiosité d’un Prince - Le destin du cabinet ethnographique du comte d’Artois, de la Révolution à nos jours
Du 18 septembre au 11 décembre 2021
Bibliothèque Centrale - Galerie des Affaires Étrangères (5 rue de l'Indépendance américaine)
Production en partenariat scientifique avec le musée du quai Branly - Jacques Chirac, avec la participation exceptionnelle de la Choctaw Nation of Oklahoma et du Choctaw Cultural Center.